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Qu’est ce qu’un EPI ? Comment le choisir ? De nos jours, il existe une variété de types et de modèles qui diffèrent selon le fabricant, la partie du corps à protéger et la nature du risque. Mais il existe aussi des équipements de protection individuelle qui conviennent à tous les types de risques et d’individus… Le tout, pour s’y retrouver, c’est de savoir décrypter les logos !
À la fin du 19e siècle, au commencement de l’aventure de la grande industrie centralisée, on voit apparaître le vêtement de travail (VT) standardisé. Il s’agit au départ d'une blouse avec une ceinture, puis d'une veste avec pantalon, qui deviennent l'uniforme des ouvriers de tous les pays : le bleu de travail.
Des V.T. aux E.P.I.
Aux VT, qui devaient répondre aux besoins pratiques de chaque métier, se sont adjoints les équipements de protection individuelle (EPI), dédiés aux besoins sécuritaires. Il existe des EPI pour chaque partie du corps mise en danger : pour la tête, pour les oreilles, pour les yeux et le visage, pour les voies respiratoires, pour le corps, pour les membres supérieurs et pour les membres inférieurs.
Les risques sont identifiés à partir de leur source. On distingue les risques :
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À l’intérieur de cette classification, les EPI se déclinent en trois niveaux de protection, correspondant à des normes spécifiques à chaque risque. Chaque niveau de protection requiert une procédure de certification particulière qui garantit la fiabilité du produit.
LES CATÉGORIES DE PROTECTION1ère catégorie :
Les EPI de catégorie I couvrent les risques mineurs (classe 1). Ils sont soumis à l’auto-certification, c'est-à-dire que le fabricant s’engage à ce que l’EPI soit conforme à la norme revendiquée.
2ème catégorie :
Les EPI de catégorie II couvrent les risques importants (classe II). Ils sont soumis par l’Union Européenne à une procédure d’attestation d’examen : un organisme notifié doit attester que l’EPI est conforme en délivrant une Attestation d’examen UE de type (AET), valable 5 ans.
3ème catégorie :
Les équipements de sécurité pour les risques graves à effets irréversibles (classe III) sont également soumis à la procédure d’attestation d’examen de l’Union Européenne. En outre, le fabricant doit soumettre son système de production à une surveillance d’assurance qualité par un organisme notifié.
La réglementation sur les EPI est naturellement très complexe, car elle doit répondre à toutes les exigences de toutes les branches d’industrie. Mais, pour identifier la classe de protection et le niveau de performance d’un EPI, il suffit de savoir lire son étiquette ! À chaque norme correspond un logo sur lequel figurent des indications spécifiques.
La norme NF EN 343 détaille les exigences des vêtements qui protègent contre la pluie, la neige, le brouillard et l’humidité du sol. Les deux critères pris en compte sont le niveau d’étanchéité du vêtement et son degré de respirabilité. Ces éléments sont indiqués par un chiffre à côté du pictogramme de la norme.
Le premier chiffre = étanchéité
Le second chiffre = degré de respirabilité
Le premier = classe de la résistance thermique (de 1 à 3)
Le second = classe de perméabilité à l’air (de 1 à 3 – facultatif)
Le troisième = classe de résistance à la pénétration d’eau de (1 à 2 – facultatif)
Le quatrième = isolation thermique effective résiduelle (facultatif)
Le cinquième = isolation thermique effective (facultatif)
L’isolation thermique d’un vêtement peut diminuer lorsque celui-ci est humide et lavé de manière inappropriée. Afin de garder les spécificités techniques du vêtement, il est recommandé de le stocker dans un environnement sec et aéré, et de le faire entretenir par des professionnels.
Ce type de vêtement professionnel appartient aux EPI de catégorie 2. On distingue les tenues haute visibilité par la présence d’un tissu fluorescent et de bandes rétro-réfléchissantes.
Il existe 3 classes différentes de vêtement haute visibilité :
Les normes EN 1150 ou EN 13556 s’appliquent aux vêtements de signalisation à utilisation non professionnelle.